La Voix des Survivant(e)s Asbl - d'Stëmm vun den Iwwerliewenden

CHRONIQUE # 15 #cclesviolencesintrafamiliales LE DROIT COMPARE POUR SE SITUER ✔️Le droit comparé c’est raisonner par paire. Le droit comparé c’est situer l’autre pour se situer par rapport à l’autre. ✔️Le droit québécois nous dit présentement ( chiffres à l’appui ) que le #controlecoercitif est désormais utilisé par les #avocats pour plaider ; que le #controlecoercitif est utilisé par les #juges pour statuer : c’est la #jurisprudencecontrolecoercitif ✔️Le droit québécois nous dit présentement que le #controlecoercitif légalisé en #droitcivil (Loi sur le divorce) est en train d’arriver en #droitpenal parce qu’une situation #civile de #danger créer une situation #pénale de #dangerosité. ✔️Le droit québécois nous dit présentement que le #controlecoercitif est pour les acteurs du droit un liant opérationnel qui permet d’appréhender les liens dysfonctionnels de sujets de droit. ✔️Le droit québécois nous dit présentement que le #controlecoercitif implique plus qu’un cursus de #formation qui doit être dispensé ; le #controlecoercitif implique également un processus d’#acculturation qui doit être accompagné. ✔️Le droit québécois nous avertit que le #controlecoercitif est ce qui permet d’éviter ce déplacement et ce prolongement de la violence de la sphère familiale à la sphère sociale. Le droit québécois nous avertit de manière visionnaire que le #controlecoercitif est ce qui permet d’éviter « la violence judiciaire ». Ordre professionnel des criminologues du Québec Karine Barrette Marie-Christine Michaud Denis Lafortune Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale (RMFVVC) Chantal Paoli Texier Agathe WEHBE Pauline RONGIER Frédérique Martz Sutter Christine L. Sarah McGrath Dr. Andreea G. Clément BERGERE-MESTRINARO Gwenola Joly-Coz EC Eric.Corbaux Guillaume BARBE Anne SANNIER #cc #2C #twoC #tosee https://lnkd.in/eARmjwJC?

🇪🇺🇫🇷 ⚠️Avant les élections européennes une PPL du 2 mai 2024 voudrait installer un « devoir de visite », élément de langage repris par le l’interview du #Président de la République OR, 60% des mères qui dirigent une famille #monoparentale ont été victimes de #violenceconjugale, dont *au moins 68% victimes de #contrôlecoercitif* : Summers 2022 citée in Gruev-Vintila 2023 https://lnkd.in/dgVRwvSg #ConventiondIstanbul Imposer le contact du père avec l’enfant = ☢️ ⛔️ Ces risques sont si préoccupants que le rapport de référence sur l’application de la #ConventiondIstanbul, #contraignante pour la France, a alerté sur l’insuffisante prise en compte du contexte des violences conjugales dans les décisions de justice en matière d’autorité parentale, de détermination de la résidence des enfants et de détermination des droits de visite des parents accusés de violence : 🇪🇺🇫🇷« (…) l’exercice conjoint de la parentalité, est généralement maintenu, en méconnaissance de la tendance des parents auteurs des violences à instrumentaliser l’autorité parentale dans le but de maintenir leur contrôle et emprise sur leur ex-conjointe et leurs enfants ». 🇪🇺🇫🇷 Le rapport « exhorte les autorités françaises à prendre les mesures nécessaires pour que le règlement des droits de garde et de visite prenne en compte les violences auxquelles sont exposés les enfants et le risque de continuation des violences après la séparation, y compris le danger d’un passage à l’acte meurtrier ». #GREVIO Guillaume BARBE Dominique Vérien Emilie CHANDLER Véronique Riotton Isabelle Rome Isabelle SANTIAGO Maud-M. PETIT Francesca Pasquini Eric Ghozlan Docteur Luis Alvarez Isabelle Dréan-Rivette Anna Matteoli Cynthia Martin Women for Women France Women Safe & Children Noël AGOSSA Mots et Maux de femmes Adrien Roland Boulogne Elle's IMAGINE'nt Denis ROTH-FICHET 🇫🇷🇪🇺

Nouveau et beau commentaire d’Agathe WEHBE de la jurisprudence #controlecoercitif établie par Gwenola Joly-Coz EC Eric.Corbaux à la Cour d'appel de Poitiers

Il y a les mots et il y a les actes. Il y a les pays qui, face à des violences systémiques et à leurs conséquences gravissimes prennent le problème à bras le corps et agissent: L’Espagne, l’Italie, la Belgique et dernièrement l’Australie, notamment. Et il y la France, qui derrière son blason républicain « Liberté Égalité Fraternité «  met en place certaines réformes parcellaires peu ou prou appliquées, met en place des commissions et parle de « grande cause du quinquennat ». Et les années passent , et les violences faites aux femmes et aux enfants continuent … La France ne peut plus se cacher derrière ses grands principes fondateurs. Il n’y aura pas d’égalité tant que 50% de la population continuera à être les victimes de la part des 50 autres %. L’écosystème des violences faites aux femmes est unanime. Un changement de paradigme est indispensable, un sursaut républicain salvateur. Les consciences sont prêtes, elles ne demandent que ça … Au delà des discours, il faut simplifier l’existant, agir au niveau national pour des causes qui ne peuvent pas dépendre des budgets/ volontés départementaux/régionaux, mettre les victimes au centre de notre système et faire appliquer les lois existantes utiles. Où est donc notre esprit des Lumières, il semblerait qu’il se soit égaré ? Aurore Bergé Laetitia Dhervilly-Alfero Isabelle Dréan-Rivette Isabelle Rome Muriel Reus Dr. David Bievre Bérangère Couillard Élisabeth Moreno L'Australie qualifie les violences faites aux femmes de «crise nationale» https://lnkd.in/ez2e3yCe

Après vous avoir présenté des ouvrages plus ou moins spécifiques et/ou accessibles concernant les violences conjugales, leurs victimes (sans oublier les hommes) et leurs auteur.es. et après avoir abordé le #controlecoercitif et le #consentement, je vais m'accorder une petite pause littéraire... en tout cas sur ce sujet. Mais avant cela, vu que je ne l'ai pas fait lors de mes précédents posts, je vais parler ici d'un témoignage d'une femme victime, il s'agit de "J'aime le diable" de Julie Bissiau. Bien évidemment ce n'est qu'un livre parmi tant d'autres rédigés par ces victimes qui souhaitent faire part de leur (dramatique) expérience. Si j'aborde celui-ci, c'est par défaut : c'est le dernier que j'ai lu ! Il est intéressant d'observer tout au long de l'ouvrage le constant dilemme - l'auteure parle de "paradoxe" (p. 112) - dans lequel vivent les victimes : prince charmant / diable, bêtise / persévérance, courage / inconscience, amour / emprise,... (p. 95). J'ai beaucoup apprécié le parallèle qu'elle fait avec une relation sans violence à travers ses apartés figurant en italique tout au long de l'ouvrage : la raison du cœur, toutes ces choses que l'on accepte, qu'on tolère, pour lesquelles nous nous adaptons sans même nous en apercevoir ou par "concession", toutes ces douleurs et pensées lors d'une rupture (rappel exclusif des bons moments, le manque, les regrets,...), etc. Elle y décrit ce que chacun d'entre nous a sûrement déjà vécu une fois... mais en le recontextualisant à l'enfer d'une relation toxique. Relation toxique dont elle compare poétiquement le cycle de la violence au cycle des saisons, métaphore très intéressante selon moi. Il est intéressant de voir Mme Bissiau décrire sa souffrance voire son addiction (p. 179) quand elle retourne encore (et encore, et encore) auprès de celui qu'elle nomme Lucifer. C'est à travers ce type de témoignage, que je retrouve continuellement dans ma pratique, que l'on constate que ce n'est pas une question d'avoir conscience ou non des violences mais plutôt d'une réelle incapacité à se séparer (ce terme n'est pas choisi au hasard) du compagnon ou de la compagne violent.e. Petit sourire esquissé à la lecture d'un terme que l'on retrouve peu dans ce type d'ouvrage car il s'agit du thème de mon mémoire de dernière année d'étude qui guide encore aujourd'hui mon travail auprès des victimes : la subjectivation. Mot posé là de manière anodine mais défini avec une justesse et une simplicité que je cherche moi-même dans mes propres écrits. En guise de conclusion, l'épilogue de ce livre a une valeur toute particulière car, sous la forme de conseils aux proches d'une victime, il explique les besoins de cette dernière (tolérance, patience, respect de la temporalité, permanence du lien...) et à mon sens, même les professionnels non spécialisés pourraient y trouver des éléments à prendre en compte dans son accompagnement.

🔶 « Ma fille a dénoncé des choses qui sont graves à l'encontre de son père, depuis bientôt 2 ans. À 6 ans elle a dénoncé, à 7 ans elle a dénoncé, et elle continuera de dénoncer et on ne l'entend pas. » 🔶 La fille, âgée de 8 ans, a dénoncé des attouchements de la part de son père et a été entendue par la brigade des mineurs. Une enquête est en cours par la gendarmerie de Saint-Benoît. Mais les droits de visite du père sont maintenus. 🔶 Or la fille ne veut plus se rendre chez son père, et sa mère refuse de la forcer. Le père a déposé plainte pour non-représentation d’enfant. La mère risque d’être condamnée pour simplement avoir voulu protéger sa fille et refuser de la forcer. 🔶 Nous demandons, avec le Collectif pour l’enfance qui regroupe 46 associations, la mise en place d’une ordonnance de protection pour l’enfant, afin d’éviter ces cas dramatiques où l’on oblige l’enfant à voir son potentiel agresseur. C’est aussi une des préconisations de la Commission Inceste (CIIVISE). 🔶 Nous demandons également une réforme du délit de non-représentation d’enfant afin qu’un parent protecteur ait le droit de ne pas représenter son enfant lorsqu’il protège son enfant de bonne foi, en cas d’indices plausibles et concordants de violences. 🔶 A quand la mise en place d’une réelle politique de protection des enfants ? 👉 https://lnkd.in/eVWSTc5M 👉 https://lnkd.in/e2BQcaaE 👉 https://lnkd.in/gz-TVYKu #violencessexuelles #metoo #viol #viols #inceste #MeTooInceste #MeTooIncest #pedocriminalite #1sur5 #vss #Justice #droit #violencesintrafamiliales #violencesdomestiques #DroitsDesEnfants #violencesfamiliales #violencesfaitesauxenfants #protegerlenfant #vif #droitsdelenfant #protegerlesenfants #principedeprecaution #doublepeine #sapepasmaparole #JauraisFaitCommeElle #PriscillaMajani #principedeprotection #jetecroisjeteprotege #protectiondelenfance #jetecrois

INFANTICIDE : Tuer l’enfant, l’ultime vengeance pour anéantir son ex-compagne : «Il savait qu'elle ne s'en remettrait pas» Une série d’infanticides commis par des pères de famille à la suite d’une séparation interroge quant à la prévention de tels actes. Avec une difficulté: l’auteur est bien souvent Monsieur-Tout-le-Monde.

Policier accusé de violences familiales relaxé : le témoignage glaçant de son ex-femme dans « C à Vous » Véronique a fait part de son choc après la décision de justice délivrée en appel, alors que ses enfants et elles sont détruits par les violences subies.

🔶 L’enfant avait subi des violences de la part de son père : des enfermements forcés, du chantage, des cris, des menaces, de la culpabilisation. La juge belge a établi le contrôle coercitif en se basant sur les comportements violents et non violents qui ont duré dans le temps, se sont répétés, et se sont cumulés les uns aux autres. 🔶 Selon Marie Denis, psychologue spécialisée dans les violences intrafamiliales, « Lorsque l’on prend chaque fait de manière isolée, il peut sembler anodin. Mais s’ils sont pris comme un tout, ...on va avoir un schéma de comportement qui va petit à petit instaurer un climat de tension, …ce qui va fortement impacter les victimes... Ces stratégies, très subtiles, déployées par l’auteur, ne sont pas toujours relevées par les professionnels, qui ont parfois des difficultés à comprendre les raisons de la peur vécue par la victime ou les causes de son état d’hypervigilance et de déstabilisation émotionnelle. » 🔶 Cet arrêt de la cour d’appel de Mons accorde également une place prépondérante à la parole de l’enfant. La juge s’est référée aux besoins exprimés par l’enfant comme "à un critère à part entière dans la prise de décision, et non un élément à prendre en considération parmi d’autres". 🔶 Selon la juge belge « Il est aberrant d’exiger de la mère qu’elle transmette à l’enfant une image positive du père, lisse et bienveillante, alors que cette image ne correspond pas à son vécu. » Dans ces situations de violences le parent protecteur ne peut donc en aucun cas être présumé instrumentaliser son enfant contre l’autre parent. Un arrêt qui va dans le bon sens. Reste à espérer que la justice française s’en inspirera. 👉 https://lnkd.in/efd4k-3v #controlecoercitif #coercivecontrol #violencesphysiques #violencespsychologiques #harcèlement #emprise #Justice #droit #violencesintrafamiliales #violencesdomestiques #DroitsDesEnfants #violencesfamiliales #violencesfaitesauxenfants #droitsdelenfant #protegerlesenfants #principedeprecaution #principedeprotection #jetecroisjeteprotege #protectiondelenfance #agirpourlesenfants #enfanceendanger #jetecrois 

Victime de violences conjugales, elle avait tenté de se suicider sur l'autoroute A8, son mari condamné La mère de famille avait précipité son véhicule contre un mur puis traversé la chaussée. Le tribunal judiciaire de Grasse a condamné le mari à de la prison sous bracelet électronique.